de Marion MANOLESCU
Dans le Pavilion des antiquités,
Vénus de Milo
m’attendait
les bras perdus
dans l’éternité
de son attente…
J’ai tourné plusieurs fois
autour de son socle,
pour mieux voir
toutes les ombres
de ses inquiétudes
et je lui ai prêté mes bras,
pour pouvoir embrasser
mon âme troublé
et après lui avoir volé
une bise imaginaire,
je suis parti
caché
dans une larme.